Stagiaires : Bienvenue dans le métier !

Cher nouveau collègue,

Cette année de stage constitue pour toi un premier pas dans l’Éducation Nationale. Tu vas découvrir un nouveau métier passionnant qui a un rôle et une importance particulière dans notre société. Enseigner, éduquer est une belle mission comme tu pourras t’en rendre compte cette année au contact de tes élèves. Cependant l’entrée dans le métier peut également être une source de stress ou de tracasseries administratives. En effet, tu vas aussi découvrir que l’Éducation Nationale est une machine aux rouages complexes, parfois difficile à comprendre.

On se sent souvent seul, en cette première année. Parfois on est même perdu face à la masse d’informations que l’on nous assène, notamment lors des journées d’accueil fin août. Le travail qui te sera demandé cette année est énorme, à l’instar de toute personne qui débute un nouveau métier.

Les incompréhensions face à l’institution ne manquent pas : entre l’ESPE, l’Inspection, le Rectorat, on ne sait parfois plus où donner de la tête et à qui s’adresser. La pression que nous subissons dans notre vie quotidienne de stagiaire est difficile à gérer : premiers cours à construire, premières difficultés, stress… Tout ceci est naturel mais on peut parfois être confronté à des difficultés supplémentaires.

En effet, la hiérarchie, quelle qu’elle soit ne se prive pas de profiter de notre statut de fonctionnaire stagiaire pour exiger de nous ce qu’elle peine à obtenir des titulaires. Le formatage qui nous est imposé par les maîtres-formateurs et les corps d’inspection tendent à nous broyer dans un système parfois déshumanisé.

Les ESPE, nouvelle mouture des IUFM, demandent aux stagiaires de valider des UE, en les chargeant de travail (mémoire à rendre, devoirs supplémentaires, validation d’un Master II pendant l’année de stage, validation du CLES2 ou du C2i2e…). C’est une nette dégradation par rapport à la situation antérieure à la mastérisation.

Sud Éducation dénonce cette surcharge de travail imposée aux stagiaires, car elle les empêche de passer sereinement cette année qui est déjà suffisamment difficile. Nous sommes des professeurs en formation et non plus, comme on peut parfois en avoir l’impression, des élèves soumis à des formations infantilisantes. Nous avons besoin de nous consacrer pleinement à notre apprentissage du métier.

Voici un 4 pages d’infos et d’aide :