Situation sanitaire :
Durant la semaine du 12 au 18 novembre 169 cas covid ont été relevés. 76 % dans le premier degré, 9 % au collège, 5 % au lycée et 9 % chez les adultes. Notons que la semaine précédente 10 cas sur le département avaient été relevés. L’augmentation des cas a engendré la fermeture de 54 classes. Notons que le nombre de fermeture augmente car pour cette semaine 72 classes sont fermées (15 en maternelle, 55 en élémentaire et 6 au collège). Il semblerait cependant que la moulinette aurait permis d’éviter la fermeture de 29 classes. L’expérimentation moulinette se poursuit pour le moment mais de nouvelles directives ministérielles vont arriver.
Il n’est plus question de demander les photocopies des cartes vitales.
Le DASEN est aussi bien conscient que la procédure connaît ses limites quand les cas tombent le mardi ou le vendredi. Il a précisé qu’il n’était pas question de mettre une trop grande pression sur les équipes et les directions dans ce cas précis. En d’autres termes, n’y passer surtout pas vos week-end et vos soirées.
S’agissant du port du masque, un arrêté préfectoral l’impose autour des établissements scolaires. Lors des récréations la règle n’est pas très claire. Le DASEN interroge le ministère pour avoir des précisions. L’Education Nationale ne fournira pas de masques pédiatriques. Ils sont à la charge des familles. Pour les personnels, rien n’est très clair.
Pour la réalisation des tests réactifs dans les écoles, notre administration a recruté des médiateurs (contrat Education Nationale). Ces personnes sont formées. Les laboratoires fournissent eux le matériel de test.
Absences non remplacées :
Sur les 1700 classes environ sur le département, 13 seulement n’ont pas eu de remplaçant.e.s, ce qui équivaut à un taux de couverture de 99 %. Ce chiffre nous intrigue et ne prend certainement pas en compte toutes les situations de non remplacement.
Les fiches SST :
Depuis septembre 2021, 35 fiches ont été rédigées dont 22 depuis le 8 octobre : 13 fiches concernent le second degré et donc 22 le premier degré. En majorité, ces fiches SST font remonter des comportements inadaptés ou violents d’élèves.
Nous vous rappelons que malgré les dires de certains IEN, ces fiches ne restent pas dans leur bureau (surtout depuis que la procédure est dématérialisée). Les représentants des personnels les reçoivent instantanément ainsi que le DASEN.
La situation du collège ST Exupéry à Vannes.
Lors des vacances de la Toussaint un incendie s’est déclaré dans le gymnase (propriété de la mairie). La mairie a demandé aux enseignants de venir chercher le matériel de sport. Les collègues croyant bien faire s’y sont rendus sans savoir que des analyses ultérieures pointeraient la présence d’amiante. La situation est prise au sérieux par l’administration qui n’ arrive cependant pas à récupérer le dossier technique amiante (DTA) qui est un document réglementaire que la mairie devrait fournir.
Il est fortement conseillé aux collègues concerné.e.s de rédiger une fiche SST en indiquant clairement la chronologie des événements.
De son côté les représentants du personnel ont proposé d’organiser un groupe de travail sur le sujet.
Une enquête AESH
Cette enquête a permis de toucher 1089 collègues.
Au travers des réponses des AESH, il est évident que ces personnels ont une très grande conscience professionnelle mais que leurs conditions de travail et la manière dont ces collègues sont traité.e.s par leur hiérarchie ne sont pas du tout à la hauteur de ce que l’on devrait espérer. Les PIALS sont bien entendu au centre des difficultés qu’elles et ils rencontrent. Tout en découle, les déplacements, le nombre d’élèves par AESH qui augmente, les changements d’emploi du temps, le manque de formation (de vraie formation), le salaire bien entendu et les dysfonctionnements dans la communication avec l’administration. En effet, les AESH déplorent de ne pas avoir de véritable interlocuteur.
Questions diverses :
-Les collègues qui avaient en charge les enfants dits « prioritaires » lors du premier confinement attendent toujours leur rémunération (75 euros pour la journée et 37,50 pour une demi journée). Il semblerait que cela soit traité en janvier. Affaire à suivre.
-Si des tests PCR doivent être faits pour une sortie scolaire, qui paie ? Le DASEN n’a pas la réponse et donc va se renseigner.
-Les ISSR (indemnités de déplacement pour les Brigades Départementale) sont versées mais sans justificatif. Les rattrapages de ces justificatifs seront fait d’ici fin décembre.
-Rupture conventionnelle : C’est une procédure académique, c’est à dire que le traitement final de la demande est faite au niveau du rectorat. Le rectorat réfléchit à l’élaboration d’un calendrier pour les demandes qui serait le même pour les 4 départements bretons.
D’autre part, il est tout à fait possible de faire une nouvelle demande en cas de refus.
-Service mobilité carrière : Les conseillers en mobilité carrière ne relèvent pas de la DSDEN du Morbihan mais du rectorat. Pour le 56 la personne en charge de ce service est partie. Un recrutement a eu lieu et le poste sera pourvu à partir du 29 novembre.
– Contractuels alternants : 5 ont déjà rompu leur contrat et ont repris la formation en immersion. Ceci implique bien sûr la présence de remplaçants.
En pièces jointes :