Déclaration sud éducation 56 au CHSCT-D du 7 décembre 2017

Déclaration sud éducation 56 au CHSCT-D du 7 décembre 2017

• Les conditions de travail des professeurs stagiaires dans le département sont très préoccupantes. Alors que plusieurs sont en arrêt de travail d’autres parlent de démissions. Sud éducation demande une photographie précise de la situation par vos services et une diminution des charges de travail.

• Sud éducation 56 dénonce la non-remontée de fiches RSST par des chefs de service au CHSCT. C’est contraire au droit. Et c’est également prêter peu de cas à un réel outil d’alerte au service de l’amélioration des conditions de travail. L’administration a d’ailleurs suite à notre intervention rappelé certains chefs de service à leur devoir. Nous nous étonnons par contre de n’avoir aucune fiche RSST des établissements du second degré.
Beaucoup de fiches RSST font état de comportements violents d’élèves à besoins particuliers. Les enseignants et les auxiliaires de vie scolaire sont en souffrance face au comportement de certains élèves. Les réponses apportées ne sont ni à la hauteur, ni assez réactives ( manque de RASED, manque d’efficacité du pôle ressource, manque de structures spécialisées, …)
Les chefs de service doivent apporter des solutions rapides. La formation sur temps de travail est insuffisante pour tous les personnels accompagnant la scolarisation des élèves en situation de handicap. Même le ministre M BLANQUER vient de le reconnaître ce 4 décembre. La diminution des heures d’accompagnement par les AESH et la tentation d’employer des Services Civiques ne sont pas de bons signaux.

• Sud éducation souhaiterait également évoquer le manque de solutions proposées pour les collègues qui ne peuvent plus exercer dans des conditions de plus en plus difficiles. Quelles Formations leur propose-t-on ? Quelles possibilités de reclassement ? Pourquoi les IDV (Indemnité de départ volontaire) sont-elles refusées. ?

• Enfin, nous remontent du terrain des craintes par rapport aux temps partiels. C’est pour certains un véritable équilibre pour concilier leur vie personnelle avec une vie professionnelle très sollicitante. Ce serait une erreur lourde de conséquences pour la santé des agents et la qualité du service rendu au public que de vouloir limiter l’accès aux temps partiels.