Pourquoi sud éducation a boycotté le CHSCT du 17 mai ?

Voici un extrait du courrier envoyé à la rectrice et la directrice académique du Morbihan.

dysfonctionnements du CHSCT du Morbihan

L’obligation de l’employeur en matière de prévention et d’amélioration de la santé et de la sécurité au travail de ses agents n’est pas « assurée » dans le Morbihan.
Le fonctionnement du CHSCT-D du Morbihan est entravé, aux yeux de Sud éducation56, par la présidente de cette instance ou ses représentants.

En effet :
– Les documents de travail (comptes-rendus , convocations, ordres du jour) ne sont pas transmis dans les délais de rigueur, ce qui ne permet pas un travail sérieux des membres de cette instance.
– Les alertes des membres élus du CHSCT restent parfois sans réponses. Certaines problématiques sont évacuées des débats de manière autoritaire.
– L’administration de l’inspection académique du Morbihan ne remplit pas ses obligations d’employeur de « porter à la connaissances des agents en fonction dans le ressort d’un CHSCT les projets élaborés et les avis émis par ce comité », « par tout moyen approprié ». ART 77 du décret n°82-453 du 28 mai 1982. En effet, lorsque les membres du CHSCT, relayant les demandes des agents du terrain, demandent à ce que les comptes-rendus de visite du CHSCT leur soient communiqués, la présidente du CSHCT refuse. (visite de l’EREA)
L’analyse objective de l’organisation du travail , source importante de souffrance au travail , est « boycottée » sauf à vouloir imposer un courrier d’un chef de service (je ne suis pas sûre de comprendre la phrase) qui remet en cause les compétences et l’impartialité des membres du CHSCT.

Pour toutes ces raisons, et alors que les conditions de travail des agents qu’il représente ne cessent de se dégrader, Sud éducation56 n’a pas siégé au CHSCT-D du Morbihan le 17 mai

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