Etablissements publics des savoirs fondamentaux : Pour SUD éducation, c’est non !

Etablissements publics des savoirs fondamentaux :
Pour SUD éducation,c’est non !

L’Assemblée nationale a adopté le 15 février en 1ère lecture de la « loi Blanquer » la possibilité de création d’”établissements publics des savoirs fondamentaux (EPSF)”. Tout cela par le biais d’un amendement parlementaire accepté par le ministère, ce qui permet de passer outre toute consultation préalable. Ce texte qui va modifier profondément l’organisation de l’école et la vie des communes rurales, a été adopté par seulement 35 députés contre 7.

Les EPSF seraient constitués des classes d’un collège et d’une ou plusieurs écoles du secteur de recrutement du collège. Ce regroupement sera décidé par le préfet et les collectivités locales « après avis de l’autorité de l’Etat compétente en matière d’éducation », cette dernière n’étant pas précisée. L’avis des personnels ou des instances de l’Education nationale ne sera même pas nécessaire.

Le/la principal-e, qui se verra ainsi ajouter les fonctions de directeur-trice d’école, sera seul-e chef-fe d’établissement. Il/elle aura pour cela un-e directeur-trice adjoint-e, sous ses ordres, pour diriger les professeur-e-s du 1er degré.

Les conseils d’école disparaîtront et le conseil d’administration devra comprendre des représentant-e-s du 1er degré et des communes. Pour les conseils pédagogiques, ils réuniront aussi les professeur-e-s des écoles mais par niveau et non par école. Le texte ne dit rien sur le sort des directeurs et directrices d’école  : ils n’existeraient donc plus puisque l’école n’aura plus d’existence administrative. Pour autant le travail à accomplir restera tandis qu’un directeur-trice adjoint-e du/de la principal-e sera dans un bureau au collège.
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Avec Les établissements publics des savoirs fondamentaux, la loi Blanquer :
renforce la hiérarchie, cherche à faire des économies,et s’attaque aux statuts