Rentrée des PIAL : une dégradation des conditions de travail des AESH

Cette rentrée est marquée par des changements d’organisation du travail pour de nombreux-ses accompagnant-es d’élèves en situation de handicap (AESH) !

La mise en place de Pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL),instaurés par les circulaires du 5 juin 2019 portent sur l’école inclusive et le statut des AESH.
Il s’agit d’une mutualisation des moyens humains sur un ou plusieurs établissements. Les premières remontées des collègues en poste sur des PIAL montrent qu’il s’agit bien pour le gouvernement de rentabiliser les moyens humains au prix d’une dégradation des conditions de travail et d’accueil des élèves en situation de handicap.

Pour en finir avec cette gestion désastreuse et enfin améliorer les conditions de travail des AESH, SUD éducation revendique

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– un vrai statut intégré à la fonction publique de l’état avec la titularisation sans conditions de diplôme ou de nationalité ;
– l’arrêt du recrutement de personnels non-titulaires ;
– une augmentation des salaires avec une entrée dans le métier à 1700 € nets et de véritables évolutions salariales tout au long de la carrière ;
– la fin des temps incomplets imposés et la reconnaissance des « tâches invisibles » des AESH (formation, coordination…) qui permettent de construire un temps complet ;
– l’accès aux mêmes primes (éducation prioritaire), indemnités et pondérations (éducation prioritaire et affectation multiple) que les titulaires qu’importe la durée du contrat ;
– des moyens pour une véritable formation initiale et continue ;
– de meilleurs conditions d’affectation : création de commissions paritaires pour les affectations des AESH pour garantir leur droit à la mobilité, constitution d’une brigade de remplacement AESH ;
– l’étude en commission consultatives paritaire de tous les cas de non-renouvellements de contrats.