21 février : Rassemblement intersyndical pour des moyens et une autre politique éducative

Rassemblement mercredi 21 février à 17h devant la préfecture de Vannes

Pour plus de moyens et une autre politique éducative !

logos CGT FO FSU CFDT SUD éducation

La journée de grève du 1er février a été une réussite: à l’appel de nos organisations syndicales, des centaines de milliers de collègues se sont mis en grève, des écoles, des vies scolaires étaient fermées, la grève était majoritaire dans certains collèges et lycées. Les manifestations étaient denses, preuve de la force de la mobilisation.

Nos collègues ont clairement exprimé leur attachement à l’École publique. Ils ont aussi dénoncé le mépris de la ministre de l’Éducation mais surtout l’orientation de la politique menée par l’exécutif. Concernant les salaires: les mesures prises ne permettent même pas un rattrapage des pertes de ces dernières années. Le pacte n’est pas de la revalorisation, mais une charge de travail supplémentaire et une attaque contre notre statut. Le « choc des savoirs » symbolise un modèle d’École passéiste et conservateur qui va à l’encontre de l’intérêt des élèves et des personnels.

Cet ensemble de mesures est une redoutable remise en cause de la liberté professionnelle des enseignants et va poser les bases d’une École du tri social à l’image des groupes de niveau qui vont contribuer à assigner les élèves à leurs positions sociales et scolaires et aussi à exclure les élèves en situation de handicap et les élèves allophones.

Concernant la rentrée 2024 :
55 postes supprimés à la rentrée dans notre académie pour le 1er degré, dont 8 pour le Morbihan. Autant de postes en moins qui ne permettront pas d’alléger les effectifs et d’assurer le remplacement et la formation des personnels pourtant citée comme levier primordial de lutte contre l’échec scolaire. Dans le second degré, ce sont 80 postes en moins, dont 9 rien que dans les Lycées Généraux et Technologiques du département. Les moyens donnés dans les collèges sont insuffisants et conduisent à l’augmentation des effectifs par classes et dans les lycées, la baisse des dotations s’accompagne d’un taux d’HSA insupportable.

Le projet de réforme du lycée professionnel est emblématique du moins d’école. Elle est à rebours
des enjeux éducatifs, elle engage des bouleversements majeurs qui auront aussi un impact lourd sur
les conditions de travail de l’ensemble des personnels exerçant en lycées professionnels et sur les
conditions d’apprentissage des élèves.

Nous sommes à un point de bascule pour L’École publique. Cela appelle une réponse forte qui passe
par une action dans la durée et notamment la grève s’il le faut pour l’emporter. L’École publique n’est pas loin de l’effondrement. La colère des personnels est grande. Le premier ministre, s’il ne prenait pas la mesure de la gravité de la situation en y apportant des réponses immédiates, porterait alors une immense responsabilité dans l’aggravation de la crise que traverse l’École publique et ses personnels.

– Annulation des suppressions de poste et création des postes nécessaires.
– Abandon du choc des savoirs. Abandon du pacte.
– Retrait de la réforme de la voie professionnelle.
– Rétablissement des heures de technologie en 6ème.
– Abandon du stage en 2nde, du SNU, du bac Blanquer et de Parcoursup.
– Abandon du projet de fusion des AESH et des AED

L’intersyndicale appelle à un rassemblement devant la préfecture du Morbihan à Vannes le mercredi 21 février à 17 h, jour du Comité Départemental de l’Éducation Nationale.